Même si le trajet reste normalement la partie la plus ennuyante du voyage, celui-ci nous a pris deux jours de notre vie, et nous n'avons pas fait que dormir. Un des moment les plus cool était notre rencontre à Milan, et de savoir que nous n'étions plus seul. Le pauvre Rémi qui stressait depuis 5 heures dans son bus, arrivant deux heures en retard à cause des douaniers lourds (surtout les douaniers suisse qui devaient être à la recherche d'un bon morceau de fromage à se ramener à la maison). Un peu de relaxation à l'aéroport jusqu'au moment de l'enregistrement où ils nous ont demandé nos (faux) billet de retour, sans lesquels nous n'aurions pas pu décoller. On ne sait pas si c'est la bonne gueule de Rémi, ou si c'est son anglais, qui l'ont fait paraître pour honnête et innocent, mais c'est passé sans problèmes. Une fois dans l'avion, nous avons mangé tranquillement comme des rois, jusqu'aux turbulences de atterrissage sous l'orage d'Istanbul. J'ai pensé que j'allais rendre ce que j'avais mangé avec envie. La pluie d'Istanbul, qui dans ses moments les plus faibles aurait pu arroser la moitié de l'Andalousie, s'est concentrée pour mouiller le sac de Rémi qui est arrivé trempé 24h plu tard à Buenos Aires. Juste en arrivant à l'aéroport, vers minuit heure locale, nous pouvons remarquer qu'il y a autant de monde que dans le métro de Paris à l'heure de pointe. Pas une seule place pour s’asseoire, tout le monde, de toute les nationnalités immaginables, debout, se promenait dans les magasins ouverts autours de nous. Après la petite frayeur en pensant qu'il fallait chercher une place pour dormir dans tout ce bordel, nous avons trouvé un couloir nous emmenant 20 minutes plus tard, dans une partie plus tranquille où nous avons réussi à nous coucher sans soucis et dormir comme des bébés. Les 18 heures de vols suivantes, avec une escale à Sao Paulo, se sont passées tranquillement. La meilleure partie était sans doutes l'arrivé, déjà dans les airs nous pouvions apprécier l'immensité de la province de Buenos Aires, dont les lumières omniprésentes étaient visibles jusqu'à l’horizon. La petite anecdote en arrivant, c'est qu'un monsieur bien peinard comme il faut s'allume son cigare dans la queue du contrôle des passeports. Après 5 min sans que personnes ne lui dise rien, perdant l'attention des autres, il commence à crier aux douaniers "flemmard et kirchneristes", qu'ils ne savent pas faire leur travail et que faire la queue n'était pas acceptable pour lui. Un autre homme de son age s'ajoute au protestations avec la même politesse que le premier jusqu'au moment ou la sécurité intervient. Franchement cette histoire tombait au bon moment pour nous, car quand nous sommes passé au contrôle, les douaniers étaient plus centrés sur la discussion de l'état d'ébriété et du toupet de l'homme que sur les limites de notre séjour, sans s'intérroger de nos faux billets. Finalement quand nous avons réussi à sortir, nous avons été accueilli par une haie de gens entre lesquels nous retrouvons Andres qui nous a ramener jusqu'à chez lui, mettant le point final à notre loooong trajet.

Aunque el trayecto siempre es lo mas aburrido del viaje, este nos ha llevado casi dos dias de nuestra vida y no solo nos los hemos pasado durmiendo. Una de las mejores cosas fue el reencuentro en Milan y saber que ya no estabamos solos. El pobre Rémi llevaba ya 5 horas extresado en su bus que llegaba con dos horas de retraso por lo pesados que son los aduaneros suizos y franceses (sobre todo los suizos, que debian de estar a la busqueda de un buen queso con el que quedarse). Un poco de relax en el aeropuerto de Milan hasta que vamos a facturar y nos piden nuestro (falso) billete de vuelta, sin el que no hubieramos tenido derecho a volar. No sabemos si es que Rémi tiene cara de bueno o que su inglés le hace parecer muy inocente, pero pasamos sin problemas. Ya en el avion nos ponemos las botas con la comida, hasta que media hora después de cenar empiezan las turbulencias para aterrizar por la pedazo de tormenta que habia en Estambul. Yo pense que iba a tener que devolverles lo que con tantas ganas me acababa de comer. El caso es que al final conseguimos llegar sin mas percances. La lluvia de Estambul que, incluso en sus momentos mas flojos, hubiese podido regar media Andalucia, se cebo un poco con la mochila de Rémi, que llego mojada a Buenos Aires, mas de 24h después. Nada mas entrar al aeropuerto, sobre las 12 de la noche hora local, vemos que aquello parece el metro de Madrid en hora punta. Ni un solo sitio para sentarse, todo el mundo, de todas las nacionalidades que os podais imaginar, de pie, paseando por todas las tiendas que estan abiertas a nuestro al rededor. Después del susto de pensar que ibamos a tener que buscarnos un hueco para dormir entre todo ese barullo, encontramos un pasillo que nos lleva, depués de 20 minutos caminando, a una zona mucho mas tranquila donde ya nos acostamos sin problema y conseguimos dormir como dos bebés. Las siguientes 18 horas de vuelo hasta Argentina, con parada técnica en Sao Paulo incluida, se pasaron sin mucha novedad. Lo mejor de todo, sin duda, fue la llegada. Ya desde el aire pudimos apreciar la inmensidad de Buenos Aires que nos dejaba ver sus luces todo lo que nos alcanzaba la vista. La pequeña anecdota de la llegada fue con un señor, que mas pancho que un ocho, se enciende un puro esperando la cola para pasar por la aduana. Después de 5 minutos sin que nadie le diga nada, y como su protagonismo estaba empezando a diluirse, empieza a gritar a los aduaneros, "vagos y kirchneristas todos", que no saben hacer su trabajo y que lo de esperar una cola no es aceptable para él. Otro hombre de su edad se une a la protesta, con los mismos buenos modales que el primero, hasta que la seguridad del aeropuerto interviene. La verdad que la historia nos vino al pelo porque cuando pasamos el control el aduanero se centro mas en explicarnos lo borracho que estaba el tipo, que en preguntarnos cuanto tiempo pensabamos quedarnos, asi que no tuvimos que enseñarle nuestro super billete falso. Ya cuando conseguimos salir somos rebidos por un pasillo de gente enorme que espera a sus familiares y amigos y entre los que conseguimos encontrar a Andrés que nos lleva hasta su casa y pone punto final a nuestro laaaaargo trayecto.