http://la-suerte-nunca-se-olvida.travelmap.net/photos/excursions-ushuaia

Ushuaïa, premier pas austral du voyage. Revenons un peu sur nos premiers moments dans cette partie du monde aux paysages ravissants. Nous voici à l’aéroport, ceux qui ont eu la chance de venir ici connaissent la particularité de l’aéroport d’Ushuaia, tout petit, ressemblant à un petit gymnase, tout en bois. Après se rendre compte que mon chapeau était resté dans l’avion s’envolant pour Buenos Aires, nous sommes caressés par la bonne brise réputée dans la Terre de Feu. Léger contraste avec les 35°C de la capitale. Ici, un timide 13°C avec un vent qui nous rappelle que ça ne serait pas mal de trouver quelque chose pour se couvrir les oreilles. Cependant l’immensité des montagnes et du canal de Beagles nous accueil. Je passe ici toute la vie avec le CAAD, nous avons décidé d’en faire un article à part car c’est la partie la plus importante de notre séjour à Ushuaïa (http://la-suerte-nunca-se-olvida.travelmap.net/posts/nuestro-lugar-en-el-mundo).
Ici, concentrons-nous sur notre rencontre avec cette nature si lointaine. Sans prendre en compte la superbe vue quotidienne de la montagne, ainsi que la rivière au pied de la montagne au bout de petit bois, notre premier treck (Laguna de los Tempanos) fut époustouflant. Un des cuisiniers du CAAD nous fit comprendre qu’à 2km de la ferme commençait un petit chemin de randonnée bien marqué pour faire une ballade. Nous, randonneurs amateurs, nous équipons pour une ballade de fin de semaine avec tenues chaudes et imperméables en cas de pluie (pas impossible en vue de la localisation géographique) et de quoi faire un pique-nique. A peine le chemin commencé, nous voilà perdu sans trouver la moindre balise, ce qui nous amena à la rencontre d’un groupe de treckers expérimentés de Rio Grande à qui nous demandons notre chemin. Dès que nous avons parlé de la « ballade », il se sont bien amusé en nous faisant comprendre que la « ballade » allait être un treck modéré de 3h aller jusqu’à un glacier. Après avoir discuté un peu ensemble, ils nous font comprendre qu’ils connaissent bien le chemin et que si nous voulons intégrer le groupe nous serions les bienvenus. Et nous voilà parti dans une superbe ballade alternant zone marécageuse au bord de la rivière, suivi d’une bonne montée dans les bois pendant une bonne heure et demi. En prenant de la hauteur le paysage se découvre et au son des cascades un peu plus lointaines, nous pouvons apercevoir la mer au loin. Au fur et à mesure que nous montons, les arbres se font de plus en plus petits et de plus en plus rares. Jusqu’à ce que nous sortions des bois, et perdions ainsi bien 10°C. C’est à partir de ce moment que la tenue chaude et coupe-vent deviens primordiale. Après passer à côté d’un barrage de castor, nous suivons le ruisseau sur un réel chemin de treck, dans la roche, pentu, découvert et franchement pas hyper sécuritaire. Mais bon grâce à lui nous voici arriver au lac de Los Tempanos, et je ne sais pas si c’est toute la route ou la couleur de l’eau du lac léchant cet immense glacier, mais l’image était magnifique, et restera bien longtemps gravée dans ma mémoire. Après quelques temps de réjouissance du spectacle, les treckers nous expliquent que si on commence à monter dans la neige en contournant le lac, il y a des grottes de glace formées dans le glacier. Il en aurait fallu moins pour nous motiver. Nous voilà donc à les suivre jusqu’à une grotte formée par la fonte du glacier, d’ailleurs toujours en train de fondre, et il pleuvait plus dans la grotte que dehors où il avait commencé à neiger bien gentiment.
Franchement, le ciel nous a envoyé ce groupe de treckers, parce que le fait de les avoir suivi nous as permis d’arriver à destination, ce qui aurait été difficile en vue du marquage reprochable des chemins de randonnées argentins (habitués aux balises des GR européens, attention), et cette grotte fut la cerise sur le gâteau. Nos adieux au groupe de Rio Grande, et une dernière pause en surplombant la vallée pour faire notre pique-nique et nous voilà sur la redescente, en compagnie de trecker montant, n’hésitant pas pour certains à s’arrêter pour discuter avec nous (qu’est-ce qu’ils parlent ces Argentins ^_^ ) et des chevaux sauvages qui peuplent la vallée.
Notre prochaine aventure nous mène à partir un peu plus chargé et équipé pour un week-end dans le parc national Tierra del Fuego, petite mission en stop pour faire les 20km qui sépare la ferme de l’entrée du parc. La coïncidence voulait que le dernier homme qui nous a pris en stop ait travaillé à Aviles. Pour commencer ce week-end, une petite randonnée côtière de 8km pendant laquelle nous pouvons apprécier la flore qui borde les plages de nombreuses criques. Une superbe ballade sous un temps clément, bien que très venteux, dont le pique-nique nous a permis de nous pauser face à l’immensité des montagnes chiliennes de l’autre côté du canal. Le reste de cette première journée consista à trouver un des campings gratuits et surtout une place non exposée à la force du vent qui aurait arraché quelques tentes. Finalement nous trouvons l’endroit parfait pour planter la tente au bord de l’eau avec un emplacement pour faire un feu de camp, que nous avons partagé avec un couple de mochileros argentins qui nous ont expliqué comment faire un réchaud home-made avec deux cannettes d’aluminium (que nous avons construit avant de partir d’Ushuaïa, nous verrons si ça vaut le coup dans la suite du voyage). Le lendemain, la tente rangée nous commençons, sous un beau ciel bleu à nous diriger vers des chemins plus au nord du parc, et avec notre atiraille, commençons à grimper vers un treck difficile de 4h de montée en forêt pour rejoindre un panorama sur la baie d’Ushuaïa. 30 minutes nous ont permis de nous rendre compte que nous étions trop chargés et trop peu expérimentés pour ce genre de randonnée. Dans la courte descente nous décidons de nous diriger vers un chemin plus simple sur les bord d’un grand lac qui emmène vers la frontière avec le Chili. Bien plus tranquille ça c’est clair, beaucoup plus familiale, mais clairement très jolie et accompagné par un temps superbe, un soleil qui chauffe suffisamment et pas trop, pour pouvoir réellement en profiter. Arriver au bout, une bonne sieste accompagnant la digestion et nous revoilà sur le retour. Finalement en arrivant au bout du lac, nous nous rendons compte que le dimanche ensoleillé, si rare dans cette partie du monde, a apporté un afflux de famille venu faire un barbecue et partager un maté dans le parc. Nous décidons donc de tenter le stop pour retourner vers la ferme en espérant qu’une famille, la pense pleine de viande grillée, aurait de la pitié pour les touristes. En effet, il ne fallut pas longtemps pour qu’une voiture, déjà pleine d’une famille, s’arrête pour nous prendre. Nous voici donc à 7 dans une voiture de 5, avec Andrea sur mes genoux, tout en prenant le maté tous ensembles sur les sentiers caillouteux et remplie de dos d’âne hardcore du parc jusqu’à la ville. Le plus drôle c’est qu’après nous avoir lâché je ne sais où en ville, nous nous dirigeons vers un homme, au pied de sa maison, pour lui demander la direction du rond-point d’où nous avons l’habitude de faire du stop pour remonter. Et l’homme nous dis « où vous habitez ?», on lui répond qu’on voudrait aller au rond-point pour remonter ensuite vers la Valle Andora, et lui nous dit « bah je vais vous y remonter moi » (bien 5km dans les sentiers poussiéreux du bout du monde), et nous à ramener gentiment chez nous en nous expliquant la politique d’établissement par la force de propriété par les particuliers dans les quartier nouveaux d’Ushuaïa (en vérité à chaque fois que l’on nous a pris en stop, ce fut réellement très enrichissant).
 Le lundi qui suive nous nous dirigeons vers le port d’Ushuaïa pour partir en exploration en catamaran vers les richesses marines qui bordent la ville. C’est parmi les touristes que nous parcourons les eaux du canal de Beagles pour voir non seulement le littoral avec un peu de recul qui est juste magnifique, surtout qu’encore une fois, le soleil est avec nous (le vent glacé également), mais aussi la flore légèrement atypique pour nous. C’est donc pour nous la découverte de l’habitat naturel de lions mer, tranquilles sur un bout de rocher, juste à côté du phare du bout du monde avec une vue superbe. L’expédition continue vers une colonie de manchot, un endroit superbe et très calmes, ou des centaines et des centaines de manchots vivent leurs vies certes dans le balayement quotidien des bateaux de touristes, mais étonnamment dans un calme respectueux de la colonie. Le retour se fait tranquillement avec toujours la vue sur les montagnes et le littoral désert de toute vie humaine et en compagnie des albatros et des cormorans.
Un de nos derniers weekends à Ushuaïa, le beau temps nous pousse à aller faire une ballade à la Laguna Esmeralda dont nous avons entendu parlé plusieurs fois. Après une demi-heure de trajet en stop en dehors de la ville, nous commençons un sentier bien marqué et qui semble être régulièrement utilisé comme ballade dominicale en famille. En effet, ce sentier de trecking est plutôt facile et assez court mais, cela ne l’empêche pas d’être juste superbe puisqu’il est très varié. Cela commence par une petite ballade dans les bois, puis dans les marais avec un paysage mélangeant arbres morts, marécages, barrages de castors, eaux chargée en sédiments provenant du glacier et sentiers au milieu de la pleine. Le sentier continue en grimpant dans les bois pour finir sur le plateau beaucoup moins chargé en arbre avec une vue sur le glacier plus haut. Suivant la rivière et ses rapides nous voilà au bord du lac où les familles se posent pour profiter d’un maté et pour faire un pique-nique. Nous même nous profitons du calme de cet endroit pour nous poser et grignoter au bord du lac. Quelques ricochets et nous faisons le tour du lac pour atteindre un énorme barrage de castor retenant l’eau presque blanche provenant du glacier. Il était possible de poursuivre hors du sentier en suivant la rivière pour grimper jusqu’au glacier, mais là ça sentait quand même le dépacement de nos capacités, ainsi que de nos connaissances du lieu où nous étions. Finalement cette petite randonnée se termina par un retour tranquillement en sens inverse, on se fait ramener en stop et finissant cette belle journée par un peu de lecture et de maté au soleil au bord de la rivière du bout de la ferme.
Notre dernière expédition d’Ushuaïa fut la découverte avec notre voisin Eugenio du sanctuario à la sortie de la ville. Etrange coutume argentine, de construire des plus ou moins gros sanctuaires allant de la taille d’une maison de poupée à une grande cabane de jardin. Chaque province d’Argentine possède son saint protecteur et à l’intérieur lui offre des offrandes (bouteilles d’eau, fleurs, bougies, cigarettes, bouteilles de vin, alcool en tout genre). Un truc à voir de ses propres yeux pour parce que c’est réellement impressionnant. Et enfin nous terminons la ballade sur la playa larga d’Ushuaïa où les gens braves la brises pour emmener les voitures près de l’eau et faire des asados (barbecues) et camper. Ici, les arbres poussent à l’horizontale sous la pression constante du vent et apporte un charme mélangeant couleur et excentricité à cette énorme plage ou seul les baigneurs les plus intrépides se risque à quelques secondes dans le canal. Ce fut un superbe coucher de soleil avec une vue imprenable sur la cité australe, une belle manière de dire au revoir à Ushuaïa et un grand merci pour nous avoir accueilli et mis pleins les yeux pendant ces trois semaines.
C’est en levant le doigt que nous prenons la route dans une direction qui ne peut être autre que celle du nord.

Ushuaia, primera parada austral del viaje. Recapitulemos un poco para volver a nuestros primeros momentos en esta parte del mundo con paisajes increíbles. Empezamos por el aeropuerto (si alguien que este leyendo esto ha tenido la suerte de visitarlo, ya conocerán su particularidad): Si nosotros en Asturias pensamos que el nuestro es de juguete, este lo es aún más si cabe. Podríamos decir que se parece a un pequeño gimnasio, todo construido en madera. Después de darnos cuenta de que el sombrero de Rémi se quedó en el avión, volando de vuelta a Buenos Aires, acariciamos el viento, bien famoso en la Tierra del Fuego. Aquí estábamos apenas a 13°, ligero contraste con los 35° de la capital, y además el viento nos recordaba que no estaría mal comprarnos algo para proteger nuestras orejas. Todo esto mientras la inmensidad de las montañas y del canal de Beagle nos daban la bienvenida. Pasamos por alto aquí nuestras aventuras en el CAAD, y hablamos de eso en un post especifico, ya que es la parte más importante de nuestra visita a Ushuaia (http://la-suerte-nunca-se-olvida.travelmap.net/posts/nuestro-lugar-en-el-mundo).
Sin tener en cuenta nuestros primeros paseos por la granja y el descubrimiento del riachuelo con vistas hacia las montañas que pasaba por ahí al lado, justo al final del pequeño bosque donde estaba el establo de los caballos, nuestra primera excursión fue a la Laguna de los Témpanos. El Pelao, uno de los cocineros del CAAD, nos explica que, si seguimos subiendo por la carretera que nos lleva hasta la granja, a 2km, empieza una ruta bien señalizada a la que podemos ir si queremos dar un paseo. Nosotros, principiantes en esto de las rutas, salimos, eso sí, equipados con un bocadillo y ropa impermeable y de abrigo, porque en Ushuaia se llegan a vivir las cuatro estaciones del año en el mismo día, y aunque amanezcas con un cielo azul, nunca sabes en qué momento se puede poner a llover. Además de que nosotros en la granja, aislados de la comunicación con el mundo exterior, no teníamos ni la información meteorológica. El caso es que nada más empezar la ruta conseguimos perdernos, lo que nos lleva a encontrar a un grupo de montañeros de la ciudad vecina a los que pedimos indicaciones para seguir. Cuando entienden que no tenemos mucha idea de a dónde estamos yendo y que nosotros habíamos salido más bien para un paseo dominical, se empiezan a reír de nosotros y nos explican que lo que nosotros llamamos paseo es una ruta de montaña de 6h en total, que sube hasta un glaciar. Después de charlar durante un rato juntos, entendemos que ellos conocen bastante bien la zona y nos invitan a hacer el camino con ellos, a lo que nosotros accedemos encantados. Y así fue como salimos para caminar en unos paisajes increíbles que alternaban una parte al borde del rio, después de una subida por el bosque durante al menos una hora y media en la que podemos apreciar varias cascadas y el mar de fondo. Una vez que cogemos altura el paisaje se despeja de árboles, que dejan de crecer a partir de los 900 metros, y perdemos como 10° de golpe al salir del bosque. A partir de ese momento el camino de vuelve mucho más complicado y después de pasar por una castorera y seguir por unas rocas puntiagudas subiendo al borde del rio llegamos después de casi 4h a la Laguna de los Témpanos. No sé si fue lo que nos costó hacer el camino o el color del agua que salía del glaciar, pero la imagen era magnifica y haremos todo lo posible por conservarla mucho tiempo en la memoria. Después de algunos minutos disfrutando del espectáculo, los montañeros nos explican que, si seguimos subiendo por la nieve, bordeando el lago, hay cuevas de hielo del propio glaciar. No hacía falta nada más para motivarnos, así que les seguimos hasta allí con la idea de refugiarnos para comer, cuando para nuestra sorpresa nos dimos cuenta de que llovía mas en la cueva de lo que llovía fuera de ella donde estaba empezando a nevar. Sinceramente, el grupo de montañeros nos cayeron del cielo porque solamente gracias que íbamos con ellos conseguimos saber de aquel lugar, y por supuesto, conseguimos llegar hasta él. Una pequeña despedida del grupo de Rio Grande y una pausa para comer con un hermosísimo paisaje y nos preparamos para afrontar la vuelta. Esta vez con mucha más compañía que a la ida: de todas las personas algo menos madrugadoras que estaban llegando a esas horas, algunos de los cuales se paraban a charlar con nosotros en medio del camino (madre mía como hablan estos argentinos ^^), y de los caballos glotones que nos esperaban para indicarnos que la ruta había terminado.
Y para cerrar un buen día de ejercicio nuestro vecino Eugenio nos esperaba con sus deliciosas empanadas caseras de cena! Nuestra próxima aventura nos lleva hasta un fin de semana en el parque nacional de Tierra del Fuego, esta vez mucho más cargados y equipados. Empezamos con la pequeña misión de conseguir llegar a dedo hasta nuestro destino, como a 30 km de la granja. La casualidad quiso que el último hombre que termino de acercarnos fuese un argentino que había trabajado en Avilés. Una vez que llegamos al parque y pedimos algo más de información en la entrada, para empezar el fin de semana hicimos una ruta al borde del lago en la que pudimos apreciar la vegetación que crecía al lado de un montón de pequeñas playitas. Una ruta lindísima con un tiempo bastante compasivo con nosotros, aunque el viento ya no nos perdonó tanto. Eso sí, pequeño picnic en el bosque disfrutando de una pausa con unas vistas de las montañas chilenas del otro lado del canal de Beagle. El resto del día se resumió en buscar el camping y dentro de este un maldito lugar un poco escondido del viento. La verdad es que no lo hicimos nada mal, porque acabamos justo al borde del lago en uno de los sitios ms tranquilos y justo al lado de un lugar para hacer fuego. Allí nos encontramos con una pareja de mochileros (con los que compartiríamos, aunque en ese momento todavía no lo sabíamos, algún que otro momento más durante nuestro viaje) que nos explicaros como fabricar un camping gas casero con dos latas de refresco. Ya os contaremos si funciona lo que hemos construido nosotros, en todo caso ellos no tuvieron problemas para prepararse su pequeña polenta para cenar.
 Al día siguiente y después de una fabulosa noche en nuestra tienda recién estrenada, nos dirigimos bajo un hermoso cielo azul a continuar con otra de las rutas más al norte del parque. Un poco utópicos nosotros, con nuestras mochilas cargadas al hombro, nos preparamos para hacer un treck de 4 horas que subía a lo alto de un cerro. 30 minutos fue el tiempo que necesitamos para darnos cuenta de que la hazaña era demasiado complicada y decidimos dar la vuelta para atravesar otro camino lleno de playitas que nos llevaban a la frontera con Chile. Este era mucho más tranquilo y familiar (aunque también más transitado). El tiempo estaba perfecto lo que nos permitió disfrutar de una comida y una mini siesta en la última playa antes de llegar a la frontera con Chile que marcaba el final de la ruta. Cuando estábamos de vuelta nos percatamos de que un domingo soleado, bastante poco habitual por estos lados del mundo, había sido el día ideal para que todas las familias del lugar se trasladasen hasta el parque para hacer sus asados y tomar unos mates, así que cuando nos decidimos a volver a dedo, sabíamos que no iba a ser una tarea demasiado complicada. Así fue como 2 minutos después de levantar el dedo, hay un coche que se para delante de nosotros invitándonos a pasar. El problema es que ya había 5 personas allí dentro. En fin, con lo amables que habían sido, no pudimos rechazar la invitación de la familia y volvimos siendo 7 personas en el coche, sentada yo sobre las rodillas de Rémi (como si fuese precisamente pequeña) mientras esquivábamos a duras penas todos los baches de la carreta (no asfaltada) y todos se pasaban el mate lleno de agua hirviendo que por gracia divina no acabo sobre las piernas de nadie. Cuando nos dejaron en la ciudad, y para recorrer los kilómetros que nos quedaban hasta el valle de Andorra, decidimos preguntar a un hombre como teníamos que hacer para llegar a una rotonda, ya que no sabíamos muy bien donde estábamos, a lo que el señor muy amable, que ni siquiera estaba en su coche, nos dijo que no tenía problemas en llevarnos hasta allá. Quizás es que nosotros tenemos mucha suerte, pero la verdad es que nos encontramos con un montón de ejemplo de gente muy muy muy amable.
El lunes siguiente nos aventuramos, en catamarán a una excursión que nos lleva a disfrutar de los paisajes y la fauna marina en el canal de Beagle. Entre los turistas y la compañía del sol, pero también del famoso viento congelado, nos adentramos en aquellas aguas. Durante la travesía de 5 horas podemos disfrutar de los leones marinos, los cormoranes, los albatros, el faro más austral del planeta y la peña guinda del pastel, los pingüinos. Uno de los viajes más bonitos que hicimos en esta ciudad, en el que, aunque nos helamos de frio, alucinamos con todos los pequeños rincones que tienen allí escondidos. En el último fin de semana en la ciudad, el buen tiempo nos permite hacer una pequeña ruta hasta la laguna Esmeralda, de la que ya habíamos oído hablar varias veces. Después de una media hora de trayecto en coche llegamos hasta un sendero muy bien marcado y bastante fácil de subir. Disfrutamos de un paisaje muy variado en el que el bosque dejaba paso a una zona de humedales llena de árboles muertos, otra parte donde varia castoreras adornaban el camino hasta que en la parte final se subimos al borde del rio hasta llenar al lago que hace honor a su nombre y desde el que se pueden apreciar las montañas de los alrededores y el glaciar que lo crea. Allí nos sentamos a comer y después continuamos bordeando el lago hasta el sendero que lleva a lo alto del glaciar. Sin embargo esta vez, sin otro grupo de montañeros, no nos sentimos con las fuerzas de subir hasta allá arriba y terminamos la ruta dando la vuelta por el mismo camino por el que habíamos venido.
Nuestra última ruta en Ushuaia fue un descubrimiento que nos hizo nuestro vecino Eugenio del santuario de la ciudad. A las afueras fuimos a ver todas las diferentes construcciones que los locales han hecho para rendir culto a sus santos favoritos. Estas iban desde el tamaño de una casa de muñecas hasta el de una cabaña de jardín. Los diferentes santos tienen cada uno su historia y su lugar de procedencia, que Eugenio nos explica bien detalladamente, y en función de eso se le hacen diferentes ofrendas: botellas de agua a la que se murió de sed, vino y cigarrillos al militar, velas, estampitas, flores o hasta botellas de whisky te podías encontrar por aquel lugar. La verdad es que ahí descubrimos una de esas partes e Ushuaia que los turistas no ven. Fue toda una experiencia. De ahí seguimos hacia playa Larga, el sitio más ventoso, por si el resto había sido poco, de toda la ciudad. Allí los arboles crecían en horizontal de todo lo que les pegaba el aire y solo los bañistas más intrépidos (o más locos) osaban meter los dedos de los pies. Esta última excursión con el atardecer sobre la ciudad de fondo, fue una muy buena última imagen para decirle adiós a todo aquel bello paisaje que nos había acompañado durante el último mes.
Así fue como pocos días más tarde y levantando el dedo tomamos la ruta, como no podía ser de otra manera, hacia el norte.