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Trevelin à El Bolson De retour en Argentine, un peu comme à la maison, mais cette fois-ci avec un peu plus de difficulté à la douane pour rentrer dans le pays : beaucoup de questions sur ce qu’on allait faire, puis où l’on va après, combien de temps on restera là-bas, bref il a fallu lui sortir qu’on avait un avion fin mars pour rentrer en Europe pour qu’elle nous lâche un peu. Et tout ça suivie d’un passage de nos sacs aux rayons X, savoir qu’est-ce qu’on était en train de faire passer à la frontière : « c’est des livres que vous transportez ? oui… Combien !? sérieux ? » par contre rien à foutre qu’on reparte à l’arrache dans le coffre d’un Pick-up… Ahhh l’Argentine… Nous partons alors vers Trevelin, petit village assez mignon avec une culture Galloise et des salons de thé (que nous n’avons pas pu tester car ils étaient fermés). Nous y restons une nuit en planifiant comment nous traverserions le parc national de Los Allerces, beauté de l’Argentine. Dans le camping, que nous pensions jusqu’au dernier moment qu’ils n’allaient pas nous demander de payer, notre unique (surement) voisin, nous fait part de sa propre vision de ce qu’il se passe dans le monde, théorie antisioniste dont le plan est d’établir un second territoire en Argentine (expliquant le nombre de voyageurs Israéliens ici), et que Le seigneur empêcherait cela en envoyant Macri au pouvoir pour faire chuter en même temps que son programme politique, les indécis du bien et du mal qui ont voté pour lui… je résume, mais voici l’idée… moment intéressant. Bref, nous repartons de Trevelin en stop pour aller en direction du parc national, dans le but de faire partie par partie en avançant en stop, campant tranquillement dans les campements gratuits au bord des lacs et continuer la route en sortie du parc vers El Bolson. Le fait est qu’en arrivant dans le parc au bord du premier lac, la magnifique vue sur les montagnes était gâchée par l’invasion de guêpes dans le parc, les champs de vision étaient parsemés de dizaines de guêpes. De plus, au moment de monté la tente, la fermeture éclair de la moustiquaire nous a lâché. Bref, en vue de l’affection que trop faible d’Andrea pour ces petites bêtes, et qu’en plus elles puissent rentrer dans la tente, nous prenons la décision d’écourter notre séjour dans le parc pour prendre la direction d’Esquel. Ainsi à peine arrivés à Esquel, le but était de trouver un endroit où réparer la fermeture éclair et notre chance fait qu’au second cordinier, un type fort sympathique, nous l’a réparé en deux temps trois mouvements pour trois fois six sous. Ainsi nous resterons une nuit sur Esquel (dans un vrai lit) pour partir en direction directement d’El Bolson. Bien que le départ fut compliqué en stop, nous arriverons à El Bolson dans la journée, cette petite ville aux allures hippies, avec son marché artisanal bien sympathique. Le temps de s’installer dans un camping bon marché et de se balader dans une espèce de braderie au milieu de rien, je repris contact avec une ancienne connaissance de mon voyage précédent en Argentine/Chili, dont je savais qu’il était sur place. Bref le lendemain, après une petite journée de repos tranquille dans le parc d’El Bolson, nous partons pour un asado chez Eliel et apprenons que nous sommes les bienvenus chez son amie pendant notre séjour à El Bolson. Qu’elle plaisir d’être accueilli par les locaux, retrouvé le confort d’une conversation au bord d’une table à l’intérieur, de pouvoir faire une vraie machine et de ne pas dormir en tente. Nous profiterons, ensembles, le jour suivant pour aller se balader au bord du lac Epuyen dont l’eau claire invitait à la baignade. De plus, avec tous leurs conseils, nous décidons de partir faire un peu de randonnée au Cajon del Azul à quelques km de la ville, dont l’eau de la rivière était si claire que nous pouvions voir l’ombre des truites à plus de 4 mètres de profondeur. Cependant l’eau de cette rivière était beaucoup moins propice à la baignade, malgré la chaleur frappante du jour, l’eau était (pour le peu qu’on a mis dedans) douloureuse, sans exagérer. Toute cette balade, nous l’avons fait accompagnés (encore) par un chien errant, bien vieux et gros, mais qui nous a suivi au point d’escalader des rochers dangereux (pour un chien sans bonne chaussures de rando) et des escaliers en bois. Triste fut le moment du départ, où de la camionnette nous le voyons courir après nous.   Suivant les conseils d’Eliel, la dernière expérience ici à El Bolson fut l’ascension du Cerro Piltriquitron, pic le plus haut de la ville (2260m) que nous avons fait avec Edu, un ami mochilero Catalan que nous avions croisé sur la carretera austral et retrouvé à El Bolson. Les 13 premiers km se font normalement en voiture, mais étant en manque de véhicule, nos jambes feront le travail pour nous emmener là-bas en traversant un bois remplis de sculpture sur tronc par les artisans locaux. Une super expérience que de monter jusqu’au refuge plein de charme avec une vue sur la ville et la cordillère de 1500m d’altitude. Nous y passerons la nuit (très très très fraiche dans la tente, au point de se faire réveiller de froid) pour reprendre l’ascension le lendemain matin vers le sommet. Nous nous levons donc au chant du coc et après petit-déjeuner une soupe bien nutritive, nous démarrons l’ascension, difficile mais pour notre première expérience de sommet de montagne, ça valait la peine. C’est réellement incroyable de se retrouver tous les trois, sur le sommet de la taille d’une table en étant sur le plus haut point des alentours, voyant toutes les vallées autours, les lacs, les fameux trois pics du parc national Los Allerces, pourtant bien loin, et également le volcan El Tronador à plus de 100km d’ici, mais paressant si près grâce au magnifique jour sans nuages. Nous avons même eu la chance d’avoir la visite d’un condor passant à quelques mètres de nous juste en dessous, une bête impressionnante par sa taille et si originale de le voir de dessus. La descente des 2km de dénivelé fut plus rapide que l’ascension, mais cette journée se verra récompensée par une succulente glace artisanale du glacier de la ville. Comme nous avions du mal à contacter la femme du réseau des associations solidaires de Bariloche avec laquelle nous devions collaborer, nous repoussons le départ d’un jour pour nous reposer patiemment. Nous avons tellement dormi ce jour-là que nous avons raté le départ d’Eliel pour le Chili. Finalement, Ana et son ami Seba (cuisinier de profession), se sont chargé de nous faire passer une nuit super avec un repas de maitre. Ainsi, avec toutes ses bonnes expériences dans le sac à dos, nous partons le lendemain matin pour Bariloche.

De vuelta en Argentina, un poco como en casa, aunque esta vez con más trabas en la aduana para entrar: muchas preguntas sobre lo que veníamos a hacer, sobre nuestro recorrido y sobre cuánto tiempo iba a durar nuestro viaje, además de analizar bien nuestras mochilas en la máquina de rayos X no fuese a ser que cruzásemos con algo ilegal. “Que lleváis ahí? ¿Transportáis libros? Mmm… sí. ¿Y cuantos tenéis?» En fin, pareció sorprenderles mucho más eso que el que nos fuésemos de allí tumbados en la parte de atrás de una camioneta. Y tras algo más de ruta en ripio, llegamos a Trevelin, un pueblo chiquitín en el que solo dormimos una noche, con una gran comunidad e influencia celta, del País de Gales, más concretamente. lo más típico de la zona era la teteria galesa, en la que habíamos previsto parar a desayunar, pero finalmente no pudimos conocerla porque estaba cerrada esa mañana. Y aunque no pudimos disfrutar de una torta galesa, nos conformamos con una buena noche de camping y una de las mejores duchas hasta el momento en lo que a campings se refiere. Además no tuvimos un solo momento para aburrirnos ya que nuestro, seguramente, único vecino en el camping nos volvió a recordar de donde viene esa imagen del argentino hablador y compartió con nosotros, durante varias horas, su particular forma de ver la vida. Nos pasamos un buen rato, hasta que se hizo casi de noche, escuchándole hablar de teorías anti sionistas en las que los judíos iban a hacer de la Patagonia la segunda tierra prometida y de cómo el señor iba a impedir todo esto. De hecho, una de las señales divinas había sido la de enviar a Macri al poder para dar una lección a los indecisos, los que no son partidarios ni del bien ni del mal. En fin, no se entiende nada, pero si lo explicamos con detalle estaríais aquí leyendo, y nosotros escribiendo, hasta el fin de los tiempos. Después de una noche entretenida salimos hacia el parque nacional Los Alerces, una pequeña parada en la naturaleza antes de llegar a el Bolsón. El problema fue que al llegar allí la magnífica vista del lago con las montañas de fondo estaba camuflada entre la invasión de avispas que nos rodeaba. Cada vez que fijábamos un punto en el suelo nos dábamos cuenta de que estábamos rodeados de decenas de ellas. Además, para acabar de redondear el momento cuando montamos la tienda, único lugar donde podíamos tener un segundo de paz a salvo de esas bestias inmundas (por si no queda claro yo les tengo un odio especial) la cremallera de la mosquitera deja de funcionar. Así que todo este pequeño cumulo de catastróficas desdichas nos hizo acortar el tiempo que pensábamos pasar en el parque, que al final se redujo a una tarde, para seguir hacia la ciudad más cercana, Esquel, y buscar allí un sitio donde arreglar la tienda. Y aunque Rémi no se creyó ni por un solo segundo que pudiésemos solucionar el problema y se paraba en cada escaparate a mirar el precio de una tienda nueva, un zapatero muy simpático nos lo soluciono en 10 minutos. Aunque todo esto nos sirvió de excusa para poder dormir en una cama de verdad por primera vez desde que habíamos dejado la de Guille en Calafate, varias semanas atrás. Y con esto y unas empanadas dormimos como reyes y recuperamos fuerzas para salir hacia el Bolsón. Aunque nos costó un poco llegar hasta allí a dedo aterrizamos en el momento de más ambiente, en pleno mercadillo artesanal, la atracción más famosa del pueblo. Después de dejar las cosas instaladas en un camping volvimos al centro a disfrutar del ambiente en la plaza y conseguimos contactar con un amigo que Rémi conoció en Santiago, en su viaje anterior, que estaba pasando unos días de vacaciones por allí o eso habíamos entendido. En realidad, sus padres eran de allí y llevaba un mes construyéndose una casa en su terreno, así que nada más conocerlo nos invitó a conocer su humilde morada con un asado de por medio. Pasamos una noche genial entre hogueras y billares y a la mañana siguiente su novia Ana nos invitó a instalarnos en su casa los días que nos quedásemos en el Bolsón. Una pareja genial con la que disfrutamos de las maravillas tan lindas de la zona. Nos llevaron a pasar el día al lago Epuyen, uno de los más transparentes que hayamos visto nunca y pudimos volver a disfrutar del placer de cocinar en una cocina de verdad, de las conversaciones alrededor de una mesa, al calor del hogar. Además, gracias a sus consejos nos decidimos a hacer un par de rutas en las montañas que rodean la ciudad. La primera fue al Cajón del Azul, oro lago lo suficientemente claro como para poder ver la sombra de las truchas que lo habitaban a más de 4 metros de profundidad. Lo malo es que el agua era impenetrable, quizás por eso era tan transparente, y es que estaba tan tan fría que solo la idea de meter allí adentro algo más que los pies, daba dolor de cabeza. Y no será porque no lo intentamos ya que el tiempo nos acompañó y después del calor de la subida un buen baño hubiera sido perfecto. Y sin duda el punto triste del día fue despedirse de nuestro amigo perruno. Como no, a cada sitio al que vamos se nos pega un perro, y como siempre, los hay más y menos amorosos. Este era genial, cuando nos lo encontramos al principio de la ruta, nunca hubiésemos apostado que iba a seguirnos hasta el final, en parte por su edad, pero sobre todo por su sobrepeso. Sin embargo aguanto como un campeón e incluso consiguió subir, sin que nosotros hayamos entendido muy bien cómo, unas rocas que median más o menos lo mismo que nosotros para seguirnos de verdad hasta el final del camino. Cuando nos subimos a la camioneta que nos llevó de vuelta al pueblo, al final de la ruta, este gordo se puso a correr detrás, haciéndonos aún más triste, si cabe, decirle adiós. Después de los consejos de Eliel, decidimos pasar nuestros últimos momentos en el Bolsón subiendo al pico más alto de toda la cordillera que rodea el pueblo, el cerro Piltiquitron a 2260m. Para hacernos esta parte del viaje más amena tuvimos la compañía de Edu, un mochilero catalán que habíamos conocido en Chile y que volvimos a cruzar en la plaza del Bolsón. Ya solo subir hasta el refugio de la montaña merecía la pena. Los primeros 13km se pueden hacer en coche, pero a falta de vehículo nuestras piernas hicieron el trabajo y nos llevaron hasta allí pasando por un bosque lleno de esculturas talladas en los arboles por los artesanos de la ciudad. Pasamos una noche bien bien fría en la tienda a 1500m de altura pero el fuego, el buen ambiente que había en el refugio y su licor de uva casero nos ayudaron a entrar un poco en calor hasta que nos fuimos a dormir. Al día siguiente nos despertamos con los cantos de los primeros gallos y después de desayunar una nutritiva sopita nos fuimos montaña arriba. La verdad es que nos costó bastante, pero la recompensa mereció la pena y después de más de dos horas subiendo con los pies y con las manos llegamos a la cima, unas piedras de apenas un par de metros cuadrados. Desde allí veíamos todo el pueblo, una gran cordillera en frente, varios picos a los lados, el lago, los picos del parque nacional los Alerces y hasta el volcán Tronador, al lado de Bariloche y a más de 100km de distancia de donde nos encontrábamos. Hasta tuvimos la suerte de tener la visita de un amigo inesperado, y es que pudimos ver a un cóndor desde bastante cerca, paso varios metros por debajo de nosotros (ahí sí que nos sentimos arriba). Después de una hora en la cima empezó a llegar otra gente y viendo lo reducido del espacio les dejamos hueco. La bajada fue mucho las rápido que la subida y en media hora estábamos de vuelta en el refugio. La guinda del pastel para acabar el día fue el helado artesanal que nos tomamos esa noche, uno de los mejores que nunca hayamos probado. Como tuvimos algún problema para contactar con la mujer de la Red Solidaria de Bariloche con la que íbamos a colaborar allá, pospusimos la salida un día que nos lo tomamos para descansar plácidamente. Con lo cansados que estábamos dormimos como ángeles, tanto que no pudimos decirle hasta la próxima a Eliel, que ya estaba rumbo a Chile el también. Eso sí, Ana y su amigo Sebastián (cocinero de profesión) se encargaron de que pasásemos una noche genial con una cena digna de exhibir en un museo. Y con todas estas buenas experiencias ms en la mochila, a la mañana siguiente salimos rumbo a Bariloche.